mercredi 30 septembre 2009

Article du Parisien du 29 septembre 2009

Situation toujours bloquée chez les chauffeurs de bus

LES USAGERS des bus du TAM (Transport de l'agglomération de Mantes) vont encore devoir faire preuve de patience et de courage. La grève totale qui dure depuis presque un mois risque en effet de se prolonger.

C'est le constat que faisaient hier soir les représentant syndicaux de la société TVM et les représentant des usagers: « S'il faut continuer comme ça trois mois, on continuera », lâchait hier soir Mohammed Abarhouch, délégué FO. La maire de Mantes-la-Ville, Monique Brochot (PS) voulait jouer les médiatrices dans ce dossier en ouvrant les portes de l'hôtel de ville pour la tenue de cette réunion.

« Il y a tous les éléments pour que ça dégénère »

Quand au collectif des usagers, son président, Louis Gomez, alerte sur les risques d'un enlisement : « On est arrivé à un stade crucial où il y a tous les éléments pour que ça dégénère. » Le blocage du dépôt la semaine dernière, pour empêcher le moindre bus de rouler, a été une nouvelle étape.

Du coup, la justice à assigné un certain nombre de grévistes devant le tribunal de Versailles aujourd'hui. Et ce conflit a des retentissements inattendus à Saint-Quentin-en-Yvelines. Hier matin, le délégué CGT des cars Perriers, une société appartenant également à la RATP, a déposé auprès de la direction une intention de grève.

« Vendredi, nous avons appris que RATP Développement faisait appel à ses filiales pour faire rouler des bus sur le réseau de Mantes, explique Pascal Hautot. Cette pratique pour briser la grève n'est pas acceptable, d'autant que c'est au détriment des usagers de certaines lignes du réseau de l'agglomération nouveUe, notamment vers Maurepas. »

Côté médiation, les responsables de TVM et les représentants syndicaux évoquaient hier soir une possible rencontre aujourd'hui avec le président de la communauté d'agglomération de Mantes en Yvelines (Camy), Dominique Braye (UMP).

A.H. AVEC V.B.

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mardi 22 septembre 2009

Interview de Louis Gomez sur France Bleu 107.1 le 17 septembre 2009

Interview de Louis Gomez Président du comité dans le journal de France Bleu 107.1 du jeudi 17 septembre 2009 sur l'initiative du covoiturage lancée par Transilien SNCF.
Pour écouter l'interview, appuyez sur le bouton vert ci-dessous à gauche.





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lundi 21 septembre 2009

Article du Courrier de Mantes du 16 septembre 2009

Deux mois de sursis pour les usagers de TVS

La mobilisation des usagers et la ferme réaction du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) ont contraint la société TVS à renoncer, au moins provisoirement, à la suppression de deux lignes de bus desservant la gare de Bonnières.

TVS, une filiale de Veolia dont le siège et à Vernon, exploite les lignes « Bray-et-Lû - Bonnières - Vernon » et « Blaru - Chanu - Bonnières - Vernon ». Ces lignes sont empruntées essentiellement par des scolaires et des personnes qui travaillent à Paris.

Arguant d'un « déficit » d'exploitation de ces lignes, TVS a annoncé début juillet, de façon unilatérale, qu'elle cesserait de les exploiter le 31 août. Dans sa réponse, adressée en recommandé le 27 juillet, le STIF mettait TVS « en demeure de de maintenir la desserte de ces deux lignes, pour assurer la continuité du service public, conformément » au contrat signé en janvier 2007 entre le STIF et cette société. Le STIF rappelait aussi que sa « commission de l'offre de transport » du 2 juillet avait rendu un avis défavorable à la suppression de ces lignes.

Le ton très ferme du STIF n'a pas empêché TVS de mettre le 31 août, sa menace à exécution. Mais pour une journée seulement. Dès le 1er septembre en effet, le service a repris, pour deux mois, pendant lesquels une négociation avec le transporteur devrait s'ouvrir. Ce sursis a sans doute été obtenu grâce à l'activisme du comité des usagers SNCF de Bonnières, dont le président, Louis Gomez, évoque « un mauvais feuilleton de vacances ».

Les élus mobilisés

Les élus de la communauté de communes des Portes de l'lle-de-France sont également « montés au créneau ». En colère, le président de la communauté, Michel Obry, considère que « les sociétés qui ne respectent pas leurs engagements ne devraient plus être autorisées à participer aux appels d 'offres du STIF ». « Au bout de l'Ile-de-France, nous sommes les oubliés des transports collectifs », constate-t-il. Il vient de créer un groupe de travail sur le sujet auquel il a demandé d'être « agressif ». Louis Gomez en fait partie.

Le comité lance une enquête

Le comité des usagers SNCF a lancé une « collecte d'informations » sur les deux lignes menacées : un recensement minutieux des dysfonctionnements (nombreux !) qui les affectent. Il prévoit de convoquer prochainement une réunion publique.

Jean-Philippe Ambrosino, un habitant de Clachaloze qui travaille dans l'informatique à la Défense, a rejoint récemment le comité. Il prend chaque matin, à 7 h 17, un bus TVS qui l'emmène à la gare de Bonnières. Du moins les jours où ce bus passe effectivement. « C'est en faite mon souci majeur quand je me lève, et la cause de mon stress : est-ce que je vais avoir un bus ? » Cet usager témoigne que lorsque le bus n'arrive pas, on lui fait des réponses étranges au siège de TVS : « Le bus est en panne », « Il ny a pas de chauffeur aujourd'hui ».

« Les gens renoncent à prendre ces bus parce qu'ils ne sont pas fiables », observe-t-il. Attaché aux transports publics, il se battra pour conserver son bus : « Il est hors de question que j'achète une voiture. »

c.c.

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