jeudi 10 octobre 2013

Reportage France 3 Paris Ile de France sur le lancement du programme Vigirail

Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du mardi 8 octobre 2013, dont un sujet est consacré au lancement du programme Vigirail, qui vise à sécuriser le réseau.
Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la une du journal du 19/20


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jeudi 25 avril 2013

Article du Parisien du 23 avril 2013

Rames annulées, retardées... Une association pointe du doigt les défaillances de la SNCF.

Le ras-le-bol des voyageurs du Paris-Mantes

Une petite centaine de personnes se pressent sur le quai de la gare de Bonnières-sur-Seine. Entassés dans le vent frais du matin, étudiants, travailleurs, tous attendent le train de 7 h 37, à destination de la gare de Paris-Saint-Lazare. Un convoi qui, à en croire le comité des usagers des transports de l'Ouest francilien, connaît régulièrement des retards, voire des annulations. Mais qui sera à l'heure aujourd'hui.
«C'est un train pourri », lâche Laurent, un jeune informaticien qui l'emprunte tous les jours. « Il a été annulé une fois cette semaine, il y a souvent des retards de vingt minutes liés à des problèmes mécaniques », peste-t-il. A deux mètres, Françoise pointe, elle, quelques retards, sans trop dramatiser. « Mes employeurs sont plutôt cool et ne sont pas trop embêtants avec ça », glisse-t-elle.

Quatorze heures de retard cumulées en mars

Le comité des usagers, qui existe depuis vingt ans sur ce secteur, pointe, de son côté, une situation anormale sur les deux lignes Paris-Mantes-Rouen et paris-Mantes-Caen. « Après l'hiver, il y a toujours une courte période avec des petits problèmes techniques, mais ça ne dure jamais plus de trois mois. Là, ça fait six mois que les usagers nous font remonter des problèmes », explique Louis Gomez, président du comité, qui a adressé un courrier à la SNCF la semaine dernière.« Neuf heures de retard cumulées en janvier, cinq heures en février, quatorze heures en mars », poursuit-il. De son côté, la SNCF invoque les récents épisodes neigeux et d'autres incidents ponctuels pour expliquer les avaries qui touchent le matériel ferroviaire. Elle assure que des investissements sont réalisés pour résoudre ces soucis.
« On n'a jamais vu une situation aussi dégradée en vingt ans », affirme Franck Menant, du même comité, qui évoque la suppression récurrente de trains et un déficit criant d'information des usagers. Et de renchérir sur les coûts qu'engendrent les retards et annulations de trains à répétition pour les usagers, en termes de parking, de garderie pour les enfants de salariés. Le 16 avril, c'est même Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile-de-France, qui a écrit au président de la SNCF, Guillaume Pépy, pour l'alerter sur le « service dégradé » de la ligne 'au départ de Paris-Saint-Lazare, notamment dû à des problèmes de maintenance. Les usagers, s'estimant lésés, demandent que la SNCF règle son problème de matériel dans des délais courts ainsi qu'un remboursement partiel de leurs abonnements sur ces six derniers mois.

QUENTIN LAURENT

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mercredi 20 mars 2013

Article du Courrier de Mantes du 20 mars 2013

La SNCF face à la colère des usagers

 

Usagers et cheminots CGT tirent un bilan catastrophique de la gestion par la SNCF du dernier « épisode neigeux ».


« Ce matin (12 mars) à la gare de Mantes, 8 h 14, quai B, les usagers ne peuvent pas monter dans le train à quai "interdit" par la SNCF alors qu'ils sont dans la neige, le vent et un froid intense. » Ainsi commence le courrier que Louis Gomez, du comité des usagers du Mantois, a adressé le jour même à Guillaume Pépy, le président de la SNCF. Les intempéries n'ont donc pas infléchi la politique de l'entreprise publique qui considère, intempéries ou pas, que les banlieusards n'ont pas à monter dans certains trains Intercités. Résultat, ce 12 mars, des centaines de voyageurs sont restés à quai alors que des trains passaient devant eux... Le lendemain matin, la gare de Bréval n'a tout simplement pas été desservie, sans que les usagers n'aient été informés. Selon Franck Menant, un militant du comité, «les gens étaient dans un état d'énervement rare. Dans ces situations, des débordements pourraient très vite survenir...»

La direction du Transilien a reconnu, jeudi 14 mars, se trouver quasiment au point de rupture : «Notre matériel roulant a été mis à rude épreuve depuis lundi, et plus du tiers de nos rames est aujourd'hui immobilisé.»

D'après Olivier Gendron, secrétaire général de la CGT pour la gare Saint-Lazare, le caractère exceptionnel des intempéries de la semaine dernière ne suffit pas à expliquer l'ampleur des retards, annulations et autres pannes matérielles observées. «Une entreprise comme la nôtre devrait pouvoir faire face à un tel phénomène. Mais elle s'est progressivement privée de moyens d'agir. Pour déneiger les aiguillages, il y avait autrefois des brigades d'intervention. Depuis que la SNCF est gérée par activités, ces brigades n'existent plus. Désormais c'est le guichetier qui va déneiger.»

Portes bloquées


Le syndicaliste ajoute que « le matériel roulant est fatigué » et que l'entreprise, loin de le ménager, l'utilise intensivement. En outre, elle ne dispose pas de stock de pièces de rechanges, lesquelles sont livrées en flux tendu. Il explique également que les portes des trains restent bloquées à cause du gel car il n'y a plus d'agents mis à disposition pour que les trains à l'arrêt demeurent en « maintien de service », c'est-à-dire sous tension et donc chauffés a minima. Les toilettes des trains Bombardier tombent en panne pour les mêmes raisons.

Après cette semaine chaotique, Olivier Gendron et le comité des usagers du Mantois se sont rencontrés. Ils envisagent d'adresser un courrier commun au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et au ministère des Transports pour leur demander de tirer les conséquences de la désorganisation constatée de toutes parts sur les rails.
C.C

La SNCF annule une opération de contrôle des billets


La direction de la SNCF envisageait de conduire une opération d' « accueil embarquement » - comprendre : de contrôle des billets à l'entrée du quai - sur neuf trains au départ de Saint-Lazare, vendredi. La CGT est parvenue in extremis à obtenir son annulation: « Après une semaine éprouvante pour les voyageurs, cela revenait à envoyer nos collègues contrôleurs au casse-pipe. On allait avoir une émeute », soupire Olivier Gendron. Le syndicaliste raconte qu'en interpellant le directeur adjoint de la région de Saint-Lazare, il s'est rendu compte que celui-ci n'avait pas été prévenu de cette initiative. Une illustration, selon lui, du « saucissonnage » des activités qui a cours à la SNCF.

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jeudi 7 mars 2013

Article du Courrier de Mantes du 6 mars 2013

Des trains raccourcis pour cause d'avaries

 

SNCF. Retards, pannes de matériel, trains raccourcis : l'année 2013 a très mal commencé, selon le comité des usagers SNCF du Mantois.


Le problème dure depuis plus de deux mois : sur la ligne Paris-Vernon-Rouen, les voyageurs s'entassent trop souvent dans des trains raccourcis, comptant cinq voitures au lieu de dix. Et sur la ligne Paris-Evreux-Serquigny, les trains comptent cinq wagons au lieu de sept habituellement.

« Bétaillère »

 

Dans un courrier adressé à Roland Bonnepart, le directeur des régions de Paris Saint-Lazare, Franck Menant, responsable du comité des usagers pour la gare de Bréval, décrit une situation apocalyptique : « Ces compositions réduites génèrent des trains bondés, des tensions et des bousculades (...). Les conditions de sécurité ne sont pas remplies car le chef de train ne peut même pas parcourir la rame comme il doit le faire après le départ de Paris-Saint-Lazare. Il est souvent pris pour cible alors qu'il n'y est pour rien et qu'il subit tout comme les usagers. » 

La mise à quai d'un train court aux heures de pointe transforme celui-ci « en bétaillère », écrit de son côté Sylvie Dupuis, une militante de Bonnières.

Contactée par le Courrier, la SNCF invoque les conditions météorologiques des deux premiers mois de l'année qui ont engendré « un niveau élevé de dégradation du parc ». L'argument ne convainc pas le comité des usagers : « Il paraît incroyable que le matériel récent (...) soit immobilisé pour quelques centimètres de neige », poursuit Franck Menant dans sa lettre à Roland Bonnepart.

Dans la dernière période, selon la SNCF, « 10 % du parc aurait été immobilisé à la suite de chocs ou d'avaries ». La SNCF laisse entendre qu'une partie des pannes n'est pas de sa responsabilité. Certaines seraient « imputables aux constructeurs ». Le comité a observé de fait que des « locos neuves ont dû rentrer à l'atelier, du matériel bourré d'électronique qui, apparemment, ne supporte pas le gel ».

La SNCF signale aussi qu'en octobre, un train a dégradé la caténaire en quatre points de l'axe Rouen-Paris. Les pantographes des trains de voyageurs s'en sont trouvés abîmés. L'incident a eu des répercussions sur le trafic jusqu'au 8 février.
C.C 

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