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USAGERSGARES DANS LES MEDIAS
Ceci est une annexe du blog usagersgares. Elle rassemble tous les documents audios & vidéos, ainsi que les articles de presse parlant du Comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes la Jolie, Mantes la Ville, et Bréval. Découvrez le blog à l'adresse suivante : http://usagersgares.blogspot.com Pour nous contacter : usagersgares@aol.com Pour Bréval : franck@futura-sciences.com
lundi 31 août 2015
Passe Navigo toutes zones, la carte d’identité des Franciliens
Mardi 1er septembre 2015, le Passe Navigo devient toutes zones. Louis
Gomez, président du Comité d'usagers de l'ouest francilien donne son
point de vu sur cette évolution du Passe Navigo qui devient la carte
d'identité des Franciliens. Découvrez la vidéo ci-dessous.
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mercredi 5 août 2015
Ligne A14 Bonnières - La Défense, voyage vers l'ouest francilien
Le 23 juillet, Pierre Serne, vice-président du STIF (Syndicat des transports d’Île-de-France), l’autorité organisatrice des transports dans notre région, Ghislaine Senée, présidente de la commission offre de transport au STIF, Louis Gomez et Aurélien Wolcke, président et secrétaire du Comité des usagers des transports de l’Ouest Francilien, ont pris ensemble un bus de la ligne A14 pour faire le point sur la nouvelle desserte mise en place le 5 janvier 2015. Le but est d'échanger avec les usagers et prévoir les prochaines étapes de cette ligne dynamique de grande couronne qui répond aux besoins des habitants du Bonnièrois. Les uns et les autres interviendront dès la rentrée, notamment pour obtenir un bus supplémentaire le matin. Découvrez la vidéo ci-dessous.
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Paris Saint Lazare : les points faibles s'accumulent
Le 23 juillet, Pierre Serne, vice-président du STIF (Syndicat des transports d’Île-e-France), l’autorité organisatrice des transports dans notre région, Ghislaine Senée, présidente de la commission offre de transport au STIF, Louis Gomez et Aurélien Wolcke, président et secrétaire du Comité des usagers des transports de l’Ouest Francilien ont pris ensemble un bus de la ligne A14 pour faire le point sur la nouvelle desserte mise en place le 5 janvier 2015. L'occasion pour Pierre Serne de parler des points faibles de la gare de Paris Saint Lazare qui s'accumulent. Découvrez la vidéo ci-dessous.
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mercredi 1 juillet 2015
Article du Courrier de Mantes du 24 juin 2015
Express A14 : la ligne pérennisée
À l'issue d'une expérimentation de six mois, la ligne de bus directe pour La Défense a gagné le droit de continuer à vivre,
40 voyageurs par trajet. C'était le seuil de « viabilité » qui avait été fixé par le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) lors du lancement de la ligne directe Bonnières-La Défense, le 5 janvier dernier. Ce seuil a bel et bien été atteint et dépassé, ont constaté le président de la communauté de communes Michel Obry, le comité des usagers représenté par Louis Gomez, et l'autocariste, lors d’une réunion convoquée le 18 juin au siège du Stif à Paris. Des « poussées » à 50 voyageurs ont été enregistrées pour le bus de 6 h 30 (au départ de Bonnières) et pour celui de 17 h 15 (au départ de La Défense). La ligne est donc pérennisée, même si la décision doit encore être actée parle conseil d'administration du Stif, en octobre. Le Stif a annoncé au cours de la même réunion qu’il n’y aurait pas de réduction de l'offre pendant l’été.
Décollage en mars
À la demande des usagers et de la communauté de communes, le Stif avait modifié les horaires de la ligne au mois de mars. Le premier départ avait été déplacé de 6 h à 6 h 30 et le premier retour de 16 h l6 à 17 h 15. À partir de là, la fréquentation avait nettement décollé.
Le comité des usagers estime que les horaires peuvent encore être améliorés : « Nous proposons de resserrer l'écart entre les deux courses du matin ou d'insérer un nouveau bus entre celui de 6 h 30 et celui de 7 h 50. Michel Obry a fait une demande identique », relate Louis Gomez.
Le comité considère qu’il faut poursuivre l'effort d’information sur la ligne - dont une partie de la population ignorerait encore l'existence -, en posant notamment des panneaux d'affichage à la gare.
L'abaissement du tarif du forfait Navigo à partir de septembre pourrait provoquer, espère-t-on, un afflux de nouveaux voyageurs pour l’Express A14.
C C.
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dimanche 1 mars 2015
Reportage France 3 Paris Ile de France sur les mesures anti-fraude
Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du vendredi 20 février 2015. La SNCF a présenté le 20 février son plan anti-fraude. Louis Gomez, président du Comité d'usagers de l'ouest francilien donne son point de vu.
Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la une du journal Soir 3
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Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la une du journal Soir 3
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lundi 23 février 2015
Article du Courrier de Mantes : Ligne Bonnières - La Défense
L’Express A 14 moins matinal à partir du 2 mars
Le premier départ du bus est repoussé à 6 h 30 et le premier retour à 17 h 15, comme le souhaitaient les usagers et la communauté de communes.À compter du lundi 2 mars, 1’Express A14, qui dessert la Défense, adoptera de nouveaux horaires. Les demandes du Comité des usagers et du président de la communauté de communes Michel Obry ont été prises en compte par le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif). Le bus de 6 h, dont tout le monde s’accordait à dire qu’il partait trop tôt, décollera désormais à 6 h 30. Ce qui lui donnera une meilleure chance d’atteindre 1c seuil de 40 passagers par trajet. condition du maintien de la ligne au terme des six mois d'expérimentation. Le président du comité Louis Gomez signale qu’entre le 9 et le l3 février. Ils n’étaient que 25, en moyenne. à embarquer à 6 h.
Une autre modification concerne le premier retour, déplacé de 16 h 16 à 17h 15. L'horaire de 16 h 16 ne convenait pas à 1a plupart des salariés, qui débauchent rarement aussi tôt. D’ailleurs ce bus n’a transporté que 20 passagers. en moyenne. la semaine dernière
Le Stif réactif
Les autres horaires (départ à 9 h 50, retour à l8 h 30) sont inchangés.
Le comité des usagers salue « la réactivité du Stif qui a accepté de faire un bilan de la fréquentation très vite, dès la troisième semaine d'exploitation alors que ce bilan. à l'origine, devait intervenir seulement après trois mots de fonctionnement ». Reste à faire connaître la ligne plus largement. Le comité vient d’écrire au maire de Bonnières pour lui suggérer d’installer un panneau d'information à la gare.
C. C.
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lundi 2 février 2015
Reportage France 3 Paris Ile de France sur l'accident du passage à niveau de Jeufosse
Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du jeudi 22 janvier 2015, dont un sujet est consacré à l'accident du passage à niveau de Jeufosse, ou un train de marchandise à percuté un semi-remorque bloqué sur le passage à niveau.
Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la une du journal du 12/13
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mercredi 28 janvier 2015
Interview liaison direct A14 Bonnières/La Défense
Louis Gomez président du Comité d'usagers de l'ouest francilien s'est rendu au terminus de Bonnières de la liaison direct A14, pour interviewer des usagers à la descente du bus en provenance de La Défense. Découvrez l'interview en vidéo ci-dessous.
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Bonne année 2015
Toute l'équipe du Comité vous souhaite une bonne année 2015. En espérant avoir des trains plus ponctuels, et confortables.
Pour cette nouvelle année, nous continuerons, comme nous le faisons depuis maintenant plus un quart de siècle, à défendre vos droits auprès des transporteurs.
A l'occasion de la nouvelle année, le blog du Comité et son annexe s'offre d'habitude un petit toilettage avec une nouvelle illustration. Mais comme celle de 2014 plaisait, nous ne changeons rien cette année !
^_^
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jeudi 10 octobre 2013
Reportage France 3 Paris Ile de France sur le lancement du programme Vigirail
Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du mardi 8 octobre 2013, dont un sujet est consacré au lancement du programme Vigirail, qui vise à sécuriser le réseau.
Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la une du journal du 19/20
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Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la une du journal du 19/20
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jeudi 25 avril 2013
Article du Parisien du 23 avril 2013
Rames annulées, retardées... Une association pointe du doigt les défaillances de la SNCF.
«C'est un train pourri », lâche Laurent, un jeune informaticien qui l'emprunte tous les jours. « Il a été annulé une fois cette semaine, il y a souvent des retards de vingt minutes liés à des problèmes mécaniques », peste-t-il. A deux mètres, Françoise pointe, elle, quelques retards, sans trop dramatiser. « Mes employeurs sont plutôt cool et ne sont pas trop embêtants avec ça », glisse-t-elle.
Quatorze heures de retard cumulées en mars
Le comité des usagers, qui existe depuis vingt ans sur ce secteur, pointe, de son côté, une situation anormale sur les deux lignes Paris-Mantes-Rouen et paris-Mantes-Caen. « Après l'hiver, il y a toujours une courte période avec des petits problèmes techniques, mais ça ne dure jamais plus de trois mois. Là, ça fait six mois que les usagers nous font remonter des problèmes », explique Louis Gomez, président du comité, qui a adressé un courrier à la SNCF la semaine dernière.« Neuf heures de retard cumulées en janvier, cinq heures en février, quatorze heures en mars », poursuit-il. De son côté, la SNCF invoque les récents épisodes neigeux et d'autres incidents ponctuels pour expliquer les avaries qui touchent le matériel ferroviaire. Elle assure que des investissements sont réalisés pour résoudre ces soucis.
« On n'a jamais vu une situation aussi dégradée en vingt ans », affirme Franck Menant, du même comité, qui évoque la suppression récurrente de trains et un déficit criant d'information des usagers. Et de renchérir sur les coûts qu'engendrent les retards et annulations de trains à répétition pour les usagers, en termes de parking, de garderie pour les enfants de salariés. Le 16 avril, c'est même Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile-de-France, qui a écrit au président de la SNCF, Guillaume Pépy, pour l'alerter sur le « service dégradé » de la ligne 'au départ de Paris-Saint-Lazare, notamment dû à des problèmes de maintenance. Les usagers, s'estimant lésés, demandent que la SNCF règle son problème de matériel dans des délais courts ainsi qu'un remboursement partiel de leurs abonnements sur ces six derniers mois.
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Le ras-le-bol des voyageurs du Paris-Mantes
Une petite centaine de personnes se pressent sur le quai de la gare de Bonnières-sur-Seine. Entassés dans le vent frais du matin, étudiants, travailleurs, tous attendent le train de 7 h 37, à destination de la gare de Paris-Saint-Lazare. Un convoi qui, à en croire le comité des usagers des transports de l'Ouest francilien, connaît régulièrement des retards, voire des annulations. Mais qui sera à l'heure aujourd'hui.«C'est un train pourri », lâche Laurent, un jeune informaticien qui l'emprunte tous les jours. « Il a été annulé une fois cette semaine, il y a souvent des retards de vingt minutes liés à des problèmes mécaniques », peste-t-il. A deux mètres, Françoise pointe, elle, quelques retards, sans trop dramatiser. « Mes employeurs sont plutôt cool et ne sont pas trop embêtants avec ça », glisse-t-elle.
Quatorze heures de retard cumulées en mars
Le comité des usagers, qui existe depuis vingt ans sur ce secteur, pointe, de son côté, une situation anormale sur les deux lignes Paris-Mantes-Rouen et paris-Mantes-Caen. « Après l'hiver, il y a toujours une courte période avec des petits problèmes techniques, mais ça ne dure jamais plus de trois mois. Là, ça fait six mois que les usagers nous font remonter des problèmes », explique Louis Gomez, président du comité, qui a adressé un courrier à la SNCF la semaine dernière.« Neuf heures de retard cumulées en janvier, cinq heures en février, quatorze heures en mars », poursuit-il. De son côté, la SNCF invoque les récents épisodes neigeux et d'autres incidents ponctuels pour expliquer les avaries qui touchent le matériel ferroviaire. Elle assure que des investissements sont réalisés pour résoudre ces soucis.
« On n'a jamais vu une situation aussi dégradée en vingt ans », affirme Franck Menant, du même comité, qui évoque la suppression récurrente de trains et un déficit criant d'information des usagers. Et de renchérir sur les coûts qu'engendrent les retards et annulations de trains à répétition pour les usagers, en termes de parking, de garderie pour les enfants de salariés. Le 16 avril, c'est même Jean-Paul Huchon, président (PS) de la région Ile-de-France, qui a écrit au président de la SNCF, Guillaume Pépy, pour l'alerter sur le « service dégradé » de la ligne 'au départ de Paris-Saint-Lazare, notamment dû à des problèmes de maintenance. Les usagers, s'estimant lésés, demandent que la SNCF règle son problème de matériel dans des délais courts ainsi qu'un remboursement partiel de leurs abonnements sur ces six derniers mois.
QUENTIN LAURENT
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mercredi 20 mars 2013
Article du Courrier de Mantes du 20 mars 2013
La SNCF face à la colère des usagers
Usagers et cheminots CGT tirent un bilan catastrophique de la gestion par la SNCF du dernier « épisode neigeux ».
« Ce matin (12 mars) à la gare de Mantes, 8 h 14, quai B, les usagers ne peuvent pas monter dans le train à quai "interdit" par la SNCF alors qu'ils sont dans la neige, le vent et un froid intense. » Ainsi commence le courrier que Louis Gomez, du comité des usagers du Mantois, a adressé le jour même à Guillaume Pépy, le président de la SNCF. Les intempéries n'ont donc pas infléchi la politique de l'entreprise publique qui considère, intempéries ou pas, que les banlieusards n'ont pas à monter dans certains trains Intercités. Résultat, ce 12 mars, des centaines de voyageurs sont restés à quai alors que des trains passaient devant eux... Le lendemain matin, la gare de Bréval n'a tout simplement pas été desservie, sans que les usagers n'aient été informés. Selon Franck Menant, un militant du comité, «les gens étaient dans un état d'énervement rare. Dans ces situations, des débordements pourraient très vite survenir...»
La direction du Transilien a reconnu, jeudi 14 mars, se trouver quasiment au point de rupture : «Notre matériel roulant a été mis à rude épreuve depuis lundi, et plus du tiers de nos rames est aujourd'hui immobilisé.»
D'après Olivier Gendron, secrétaire général de la CGT pour la gare Saint-Lazare, le caractère exceptionnel des intempéries de la semaine dernière ne suffit pas à expliquer l'ampleur des retards, annulations et autres pannes matérielles observées. «Une entreprise comme la nôtre devrait pouvoir faire face à un tel phénomène. Mais elle s'est progressivement privée de moyens d'agir. Pour déneiger les aiguillages, il y avait autrefois des brigades d'intervention. Depuis que la SNCF est gérée par activités, ces brigades n'existent plus. Désormais c'est le guichetier qui va déneiger.»
Portes bloquées
Le syndicaliste ajoute que « le matériel roulant est fatigué » et que l'entreprise, loin de le ménager, l'utilise intensivement. En outre, elle ne dispose pas de stock de pièces de rechanges, lesquelles sont livrées en flux tendu. Il explique également que les portes des trains restent bloquées à cause du gel car il n'y a plus d'agents mis à disposition pour que les trains à l'arrêt demeurent en « maintien de service », c'est-à-dire sous tension et donc chauffés a minima. Les toilettes des trains Bombardier tombent en panne pour les mêmes raisons.
Après cette semaine chaotique, Olivier Gendron et le comité des usagers du Mantois se sont rencontrés. Ils envisagent d'adresser un courrier commun au Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) et au ministère des Transports pour leur demander de tirer les conséquences de la désorganisation constatée de toutes parts sur les rails.
C.C
La SNCF annule une opération de contrôle des billets
La direction de la SNCF envisageait de conduire une opération d' « accueil embarquement » - comprendre : de contrôle des billets à l'entrée du quai - sur neuf trains au départ de Saint-Lazare, vendredi. La CGT est parvenue in extremis à obtenir son annulation: « Après une semaine éprouvante pour les voyageurs, cela revenait à envoyer nos collègues contrôleurs au casse-pipe. On allait avoir une émeute », soupire Olivier Gendron. Le syndicaliste raconte qu'en interpellant le directeur adjoint de la région de Saint-Lazare, il s'est rendu compte que celui-ci n'avait pas été prévenu de cette initiative. Une illustration, selon lui, du « saucissonnage » des activités qui a cours à la SNCF.
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jeudi 7 mars 2013
Article du Courrier de Mantes du 6 mars 2013
Des trains raccourcis pour cause d'avaries
SNCF. Retards, pannes de matériel, trains raccourcis : l'année 2013 a très mal commencé, selon le comité des usagers SNCF du Mantois.
Le problème dure depuis plus de deux mois : sur la ligne Paris-Vernon-Rouen, les voyageurs s'entassent trop souvent dans des trains raccourcis, comptant cinq voitures au lieu de dix. Et sur la ligne Paris-Evreux-Serquigny, les trains comptent cinq wagons au lieu de sept habituellement.
« Bétaillère »
Dans un courrier adressé à Roland Bonnepart, le directeur des régions de Paris Saint-Lazare, Franck Menant, responsable du comité des usagers pour la gare de Bréval, décrit une situation apocalyptique : « Ces compositions réduites génèrent des trains bondés, des tensions et des bousculades (...). Les conditions de sécurité ne sont pas remplies car le chef de train ne peut même pas parcourir la rame comme il doit le faire après le départ de Paris-Saint-Lazare. Il est souvent pris pour cible alors qu'il n'y est pour rien et qu'il subit tout comme les usagers. »
La mise à quai d'un train court aux heures de pointe transforme celui-ci « en bétaillère », écrit de son côté Sylvie Dupuis, une militante de Bonnières.
Contactée par le Courrier, la SNCF invoque les conditions météorologiques des deux premiers mois de l'année qui ont engendré « un niveau élevé de dégradation du parc ». L'argument ne convainc pas le comité des usagers : « Il paraît incroyable que le matériel récent (...) soit immobilisé pour quelques centimètres de neige », poursuit Franck Menant dans sa lettre à Roland Bonnepart.
Dans la dernière période, selon la SNCF, « 10 % du parc aurait été immobilisé à la suite de chocs ou d'avaries ». La SNCF laisse entendre qu'une partie des pannes n'est pas de sa responsabilité. Certaines seraient « imputables aux constructeurs ». Le comité a observé de fait que des « locos neuves ont dû rentrer à l'atelier, du matériel bourré d'électronique qui, apparemment, ne supporte pas le gel ».
La SNCF signale aussi qu'en octobre, un train a dégradé la caténaire en quatre points de l'axe Rouen-Paris. Les pantographes des trains de voyageurs s'en sont trouvés abîmés. L'incident a eu des répercussions sur le trafic jusqu'au 8 février.
C.C
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lundi 17 décembre 2012
Article du Courrier de Mantes du 5 décembre 2012
La Zac de Bonnières validée sans débat
Les usagers SNCF, opposés au projet de parking payant à la gare, demandaient aux élus de se prononcer contre le Cœur de ville.
Pour rendre un avis sur la Zac « Cœur de ville » de Bonnières, la communauté de communes des Portes de l'Ile-de-France a dû s'y prendre à deux fois. Lors de la réunion du 23 octobre dernier, le maire de Bonnières Jean-Marc Pommier était sorti de ses gonds quand le président de la communauté Michel Obry avait imposé le report de ce vote. Car plusieurs élus, dont le maire de Moisson Daniel Gouriou, étaient en quête de réponses sur la Zac. Ils s'interrogeaient en particulier sur les conséquences, pour leurs administrés de la fin de la gratuité du parking de la gare de Bonnières. Allaient-ils vraiment devoir payer pour aller travailler ?
« C'est un scandale »
Ce questionnement avait eu le don d'agacer Jean~Marc Pommier, comme l'atteste le procès-verbal de la réunion, publié sur le site Internet de la communauté : « M. Pommier dit que c'est un scandale et se demande ce que la ville de Bonnières fait dans l'intercommunalité. Il souligne qu'il travaille sur ce dossier depuis longtemps et qu'il s'agit d'un projet ambitieux pour redynamiser le centre-ville. Et de rajouter qu'il s'agit d'un coup d'arrêt donné au projet. » En réalité, de coup d'arrêt il n'y eut pas : le sujet est revenu devant le conseil communautaire mardi 27 novembre. Cette fois, le comité des usagers de la gare de Bonnières s'était invité en nombre : une vingtaine de ses membres entendaient bien alerter les élus sur les conséquences de leur vote. Donner un avis favorable au Cœur de ville revenait, selon eux, à approuver le parking payant. Michel Obry a alors expliqué que les élus de la CDC avaient tenu une réunion préparatoire et arrêté leur position sur tous les points à l'ordre du jour. Et de faire voter à toute allure, sans débat, l'ensemble des délibérations. Dont celle qui concernait la Zac. Deux élus ont voté contre, un troisième, le maire de Bennecourt Didier Dumont, s'est abstenu.
Les élus ont été cueillis à la sortie par des usagers mécontents, emmenés par leur président Louis Gomez. Le maire de Freneuse Didier Jouy s'est justifié: « J'ai voté un package » (et pas un aspect particulier du Cœur de ville, voulait-il dire). Le maire de Gommecourt Jacques Gérin était ennuyé : « Il aurait mieux valu que la communauté de communes n'ait pas à se prononcer: Après tout, le Cœur de ville concerne Bonnières. »
Le président de la communauté pense pouvoir négocier l'abandon du projet de parking payant. Le maire de Bonnières soutient, lui, une position originale. Il affirme que la décision de rendre payant ce parking n'a rien à voir avec le Cœur de ville. Problème : lors de ta phase de concertation, l'aménageur de la Zac, l'Epamsa, a fait circuler un document qui dit le contraire. Il y est fait mention de la « création d'un parc barriéré sur les 250 places au nord de la gare. payant et réservé aux abonnés, avec un tarif préférentiel pour les . Bonniérois (calé sur les tarifs de la gare de Vernon) ».
C.C
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jeudi 22 mars 2012
Des voix sur la voie : interview de Simone Hérault
Le mercredi 21 mars 2012, après dix années de travaux, la gare de Paris Saint Lazare a été inaugurée en présence de Monsieur Guillaume Pepy, Président de la SNCF, François-Xavier Clédat, Président Directeur Général de Spie batignolles, Laurent Morel, Président du directoire Klépierre, et Sophie Boissard, Directrice Générale de Gares & connexions.
Des représentants d'associations d'usagers ont été invité à cette inauguration, dont le Comité, qui était représenté par Sylvie Dupuy et Franck Menant.
Était présente à cette inauguration : Simone Hérault. Le nom ne vous dit peut être rien, mais vous connaissez tous sa voix, puisque c'est elle la voix officielle de la SNCF que vous entendez chaque jour dans toutes les gares de France. Pour le Comité, elle a bien voulu livrer ses impressions.
Pour écouter l'interview, appuyez sur le bouton vert ci-dessous à gauche.
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Des représentants d'associations d'usagers ont été invité à cette inauguration, dont le Comité, qui était représenté par Sylvie Dupuy et Franck Menant.
Était présente à cette inauguration : Simone Hérault. Le nom ne vous dit peut être rien, mais vous connaissez tous sa voix, puisque c'est elle la voix officielle de la SNCF que vous entendez chaque jour dans toutes les gares de France. Pour le Comité, elle a bien voulu livrer ses impressions.
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lundi 14 mars 2011
Article d'un journal Japonais
Au début du mois, le comité a été contacté par un journal Japonais qui s'intéressait à notre grève de présentation des titres de transport. Des correspondants locaux de ce journal, qui vivent à Paris, ont donc rencontré des membres du comité. Après les avoir interviewé et passé un peu de temps avec eux, ils ont rédigé l'article ci-contre, dont vous trouverez la traduction en Français ci-dessous.
Grève d'un nouveau genre à la SNCF cette année.
Dans un pays où les grèves sont fréquentes, cette fois, ce ne sont pas les cheminots ou les employés qui manifestent mais les voyageurs !
"Il y a trop de trains supprimés et de retards" s'irritent -ils, et refusent de présenter leur titre de transport aux contrôleurs.
Dans le hall de la gare Saint-Lazare, une fin d'après-midi de fin février "Retard important pour le train à destination de Vernon. Merci de votre compréhension" annonce le haut-parleur.
Plusieurs milliers de voyageurs sur le chemin du retour, agacés, fixent le panneau d'affichage, quand tout à coup le train pour Vernon en disparaît.
"C'est la deuxième fois cette semaine que le train est supprimé sans explications"
Ce n'est qu'une heure plus tard que le train suivant est parti.
Sylvie (58 ans), secrétaire dans un bureau d'avocats, et Audrey (34 ans) styliste, s'installent en soupirant dans le wagon bondé. Elles habitent à 45 minutes de leur lieu de travail.
Elles ont toutes deux payé leur abonnement mensuel de 123.60 euros (environ 24.000 yens) mais ne sortent pas leur titre de transport du sac lorsqu'un contrôleur se présente. Sept autres passagers qu'elles connaissent les ont rejointes dans le wagon et arborent des slogans "En grève" ou encore" Voyageurs en colère".
"Puisque la SNCF n'assume pas ses devoirs, nous, voyageurs, rejetons les nôtres" explique Sylvie.
Le mouvement de non présentation des titres de transport semble avoir débuté en janvier sur la ligne Paris- Tours du TGV. Le nombre exact de participants est inconnu mais le mouvement s'est propagé dans l'ensemble du pays sur plus de dix lignes, via le réseau social Facebook et le réseau d'informations Twitter.
D'après le journal économique Les Echos, en 2010, la SNCF a enregistré 10% de retard pour ses trains de banlieues, 20% en province. La situation s'est notamment dégradée l'an dernier en raison des grèves intermittentes des Cheminots contre la réforme des retraites, du printemps à l'automne, et suite aux chutes de neige en hiver.
La SNCF, considérant la situation, a lancé fin janvier un plan de rénovation des 12 lignes où les retards sont les plus criants. Et en février, le président Sarkozy a adressé au président de la SNCF, M. Pepy, une lettre de mission.
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Note : Le comité profite de cet article pour exprimer son soutien aux victimes du séisme et du tsunami qui qui ont frappé le Japon le vendredi 11 mars dernier.
Grève de présentation des titres de transport
Grève d'un nouveau genre à la SNCF cette année.
Dans un pays où les grèves sont fréquentes, cette fois, ce ne sont pas les cheminots ou les employés qui manifestent mais les voyageurs !
"Il y a trop de trains supprimés et de retards" s'irritent -ils, et refusent de présenter leur titre de transport aux contrôleurs.
Dans le hall de la gare Saint-Lazare, une fin d'après-midi de fin février "Retard important pour le train à destination de Vernon. Merci de votre compréhension" annonce le haut-parleur.
Plusieurs milliers de voyageurs sur le chemin du retour, agacés, fixent le panneau d'affichage, quand tout à coup le train pour Vernon en disparaît.
"C'est la deuxième fois cette semaine que le train est supprimé sans explications"
Ce n'est qu'une heure plus tard que le train suivant est parti.
Sylvie (58 ans), secrétaire dans un bureau d'avocats, et Audrey (34 ans) styliste, s'installent en soupirant dans le wagon bondé. Elles habitent à 45 minutes de leur lieu de travail.
Elles ont toutes deux payé leur abonnement mensuel de 123.60 euros (environ 24.000 yens) mais ne sortent pas leur titre de transport du sac lorsqu'un contrôleur se présente. Sept autres passagers qu'elles connaissent les ont rejointes dans le wagon et arborent des slogans "En grève" ou encore" Voyageurs en colère".
"Puisque la SNCF n'assume pas ses devoirs, nous, voyageurs, rejetons les nôtres" explique Sylvie.
Le mouvement de non présentation des titres de transport semble avoir débuté en janvier sur la ligne Paris- Tours du TGV. Le nombre exact de participants est inconnu mais le mouvement s'est propagé dans l'ensemble du pays sur plus de dix lignes, via le réseau social Facebook et le réseau d'informations Twitter.
D'après le journal économique Les Echos, en 2010, la SNCF a enregistré 10% de retard pour ses trains de banlieues, 20% en province. La situation s'est notamment dégradée l'an dernier en raison des grèves intermittentes des Cheminots contre la réforme des retraites, du printemps à l'automne, et suite aux chutes de neige en hiver.
La SNCF, considérant la situation, a lancé fin janvier un plan de rénovation des 12 lignes où les retards sont les plus criants. Et en février, le président Sarkozy a adressé au président de la SNCF, M. Pepy, une lettre de mission.
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Note : Le comité profite de cet article pour exprimer son soutien aux victimes du séisme et du tsunami qui qui ont frappé le Japon le vendredi 11 mars dernier.
mercredi 9 février 2011
Article du Courrier de Mantes du 9 février 2011
SNCF : la grande colère des voyageurs
Jeudi 3 février, le comité des usagers SNCF du Mantois, associé à d'autres groupes de voyageurs qui empruntent la ligne Paris-Mantes, a conduit une opération inédite à la gare Saint-Lazare. Les voyageurs en ont assez d'être transportés comme du bétail et ils l'ont fait savoir bruyamment. Leur première revendication : le classement de l'axe Paris-Mantes-Rouen parmi les "lignes malades" qui doivent bénéficier d'un plan d'urgence.
Marre d'être transportés comme du bétail
MANIFESTATION. La colère des usagers, qui n'en peuvent plus d'être "transportés comme du bétail", atteint un degré rare. Ils se sont découvert une force nouvelle en participant, jeudi matin à Saint-Lazare, à une action coordonnée par quatre associations.
8 heures, jeudi matin, gare Saint-Lazare. Quatre trains participent à l'action spectaculaire imaginée par les associations d'usagers. Comme un fait exprès, le train de Bonnières est annoncé avec un retard de vingt minutes. Un événement banal, quasi quotidien. Pourtant les voyageurs sortiront de ce train particulièrement remontés d'avoir, une fois de plus, voyagé debout, "serrés comme des sardines". Mais la métaphore du jour est davantage bovine que poissonnière: puisque la SNCF nous transporte comme du bétail, disent les usagers mécontents, nous allons former un troupeau, et beugler notre mécontentement. Ce qui fut fait, avec un succès jamais encore obtenu dans cette gare. La manifestation du 11 mars 2010 n'était qu'une répétition générale.
Les cheminots solidaires
Les voyageurs sont de plus en plus mécontents mais aussi de mieux en mieux organisés. Avec les associations normandes Bueil à Toute Vap'Eure et Vernon Train de Vie, le comité du Mantois a formé l'année dernière l'Assemblée des associations d'usagers de Paris-Saint-Lazare (AAUPSL). Cette Assemblée a été rejointe jeudi matin par l'association des usagers de la gare de Bernay. 2 000 voyageurs, peut-être plus, ont pris part à l'action. Le fait nouveau, c'est le soutien de plus en plus affiché des élus de la région et des organisations de cheminots, CGT ,et Sud Rail.
Paris-Rouen, une ligne "malade"
Conviées par la SNCF à une réunion à Saint-Lazare Jeudi 10 février, les associations d'usagers de la ligne ont annoncé qu'elles ne s'y rendraient pas. "Le courrier que nous a adressé Roland Bonnepart(*), le directeur de la région Saint-Lazare, est totalement à côté de la plaque dénonce Louis Gomez, le président du Comité de Mantes-Bonnières. Pour expliquer les retards, il nous parle des feuilles mortes tombées sur la voie, de la neige, des grèves de cheminots. La SNCF n'a donc pas pris la mesure du problème. Elle ne comprend pas la situation de rupture que nous vivons."
Les associations n'accepteront de participer à cette rencontre que si leurs revendications sont mises à l'ordre dujour. La première d'entre elles: que la ligne Paris-Caen(**) fasse partie elle aussi des "lignes malades" identifiées par la SNCF, qui doivent bénéficier d'un "plan de renforcement de la qualité". "On ne peut pas dire, comme le fait le président de la SNCF Guillaume Pépy, que la ligne de Paris-Caen est malade et prétendre en même temps que celle de Rouen qui emprunte même tronçon de Paris à Mantes, ne l'est pas !" tonne Louis Gomez.
c.c.
(*) : Le courrier envoyé par Roland Bonnerpart est consultable sur notre forum à l'adresse suivante : http://usagersgares.asrun.eu/viewtopic.php?pid=288#p288
(**) : Une coquille c'est glissée dans l'article. Il s'agit de la ligne Paris-Rouen, et non pas Paris-Caen qui fait déjà parti des 12 lignes malades.
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Jeudi 3 février, le comité des usagers SNCF du Mantois, associé à d'autres groupes de voyageurs qui empruntent la ligne Paris-Mantes, a conduit une opération inédite à la gare Saint-Lazare. Les voyageurs en ont assez d'être transportés comme du bétail et ils l'ont fait savoir bruyamment. Leur première revendication : le classement de l'axe Paris-Mantes-Rouen parmi les "lignes malades" qui doivent bénéficier d'un plan d'urgence.
Marre d'être transportés comme du bétail
MANIFESTATION. La colère des usagers, qui n'en peuvent plus d'être "transportés comme du bétail", atteint un degré rare. Ils se sont découvert une force nouvelle en participant, jeudi matin à Saint-Lazare, à une action coordonnée par quatre associations.
8 heures, jeudi matin, gare Saint-Lazare. Quatre trains participent à l'action spectaculaire imaginée par les associations d'usagers. Comme un fait exprès, le train de Bonnières est annoncé avec un retard de vingt minutes. Un événement banal, quasi quotidien. Pourtant les voyageurs sortiront de ce train particulièrement remontés d'avoir, une fois de plus, voyagé debout, "serrés comme des sardines". Mais la métaphore du jour est davantage bovine que poissonnière: puisque la SNCF nous transporte comme du bétail, disent les usagers mécontents, nous allons former un troupeau, et beugler notre mécontentement. Ce qui fut fait, avec un succès jamais encore obtenu dans cette gare. La manifestation du 11 mars 2010 n'était qu'une répétition générale.
Les cheminots solidaires
Les voyageurs sont de plus en plus mécontents mais aussi de mieux en mieux organisés. Avec les associations normandes Bueil à Toute Vap'Eure et Vernon Train de Vie, le comité du Mantois a formé l'année dernière l'Assemblée des associations d'usagers de Paris-Saint-Lazare (AAUPSL). Cette Assemblée a été rejointe jeudi matin par l'association des usagers de la gare de Bernay. 2 000 voyageurs, peut-être plus, ont pris part à l'action. Le fait nouveau, c'est le soutien de plus en plus affiché des élus de la région et des organisations de cheminots, CGT ,et Sud Rail.
Paris-Rouen, une ligne "malade"
Conviées par la SNCF à une réunion à Saint-Lazare Jeudi 10 février, les associations d'usagers de la ligne ont annoncé qu'elles ne s'y rendraient pas. "Le courrier que nous a adressé Roland Bonnepart(*), le directeur de la région Saint-Lazare, est totalement à côté de la plaque dénonce Louis Gomez, le président du Comité de Mantes-Bonnières. Pour expliquer les retards, il nous parle des feuilles mortes tombées sur la voie, de la neige, des grèves de cheminots. La SNCF n'a donc pas pris la mesure du problème. Elle ne comprend pas la situation de rupture que nous vivons."
Les associations n'accepteront de participer à cette rencontre que si leurs revendications sont mises à l'ordre dujour. La première d'entre elles: que la ligne Paris-Caen(**) fasse partie elle aussi des "lignes malades" identifiées par la SNCF, qui doivent bénéficier d'un "plan de renforcement de la qualité". "On ne peut pas dire, comme le fait le président de la SNCF Guillaume Pépy, que la ligne de Paris-Caen est malade et prétendre en même temps que celle de Rouen qui emprunte même tronçon de Paris à Mantes, ne l'est pas !" tonne Louis Gomez.
c.c.
(*) : Le courrier envoyé par Roland Bonnerpart est consultable sur notre forum à l'adresse suivante : http://usagersgares.asrun.eu/viewtopic.php?pid=288#p288
(**) : Une coquille c'est glissée dans l'article. Il s'agit de la ligne Paris-Rouen, et non pas Paris-Caen qui fait déjà parti des 12 lignes malades.
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samedi 5 février 2011
Reportage France 3 Paris Ile de France sur l'opération Meuh 2... Le retour
Extrait du journal télévisé de France 3 Paris Ile de France du jeudi 3 février 2011, relatif à l'"Opération Meuh 2... Le retour" organisée par l'AAU-PSL et l'association des Usagers de la Gare de Bernay (UGB).
Images cFrance 3 Paris Ile de France - A la Une des journaux 12/13 et 19/20
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Article du 20 minutes du 4 février 2011
TRANSPORTS - Une manifestation a eu lieu jeudi dans une gare parisienne contre les conditions de voyage en train...
Les usagers s'organisent
«Meuh! J'en ai marre d'être du bétail!» Jeudi, des centaines de voyageurs des lignes Paris-Rouen et Paris-Cherbourg ont manifesté devant la gare Saint-Lazare (8e) au son des clarines. Ils vivent aux confins de l'Ile-de-France, à Bueil, Vernon ou Mantes-la-Jolie, et travaillent à Paris. Réunis en associations, ils ne reculent devant rien pour faire entendre leur ras-le-bol des retards (lire l'encadré).
Il y a quelques semaines, des abonnés du TGV ont obtenu un dédommagement de la SNCF après s'être fédérés entre lignes. Depuis, l'idée que l'union fait la force fait son chemin. Jeudi, quatre associations manifestaient de concert. «Les usagers n'ont pas de mode d'action institutionnalisé, donc ils doivent être inventifs, explique Louis Gomez, président du comité des usagers de l'Ouest francilien. Ce type de rassemblement correspond à l'époque: on reste indépendant et on se retrouve sur certaines causes.»
Association d'associations
Mais la protestation star reste le refus de présenter son titre de transport. Une arme née dans les années 2000, souvent dégainée sur les lignes de Saint-Lazare. Et d'autres, comme Paris-Nevers, où les voyageurs font la «grève du contrôle» depuis deux mois. «La SNCF riposte avec des contrôles musclés à quai, soupire Alexandre Blandin, de l'Association Nivernais-Berry des usagers du train. Mais la dernière fois, nous avons réussi à le stopper en nous regroupant.»
La SNCF a en effet du mal à réagir face à cette contestation organisée. «Il y a de plus en plus de rencontres entre cheminots et usagers, ajoute Jean-Claude Delarue, président de la Fédération des usagers des transports. Ces derniers limitent les contrôles dissuasifs.» «On travaille avec les associations depuis quatre ou cinq ans, confirme Eric Bezou, de SUD-Rail. Nous aussi nous souffrons de la dégradation du service. Il y a un an, nous avions associé les usagers à notre anniversaire de la fermeture de Saint-Lazare. Et aujourd'hui, nous les soutenons.»
Hélène Colau
Retards
Les usagers ont compté 137h de retards en 2010, sur deux lignes. Ils dénoncent les conditions de voyage, dans des trains parfois non chauffés, sans toilettes. Ils demandent une indemnisation.
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Les usagers s'organisent
«Meuh! J'en ai marre d'être du bétail!» Jeudi, des centaines de voyageurs des lignes Paris-Rouen et Paris-Cherbourg ont manifesté devant la gare Saint-Lazare (8e) au son des clarines. Ils vivent aux confins de l'Ile-de-France, à Bueil, Vernon ou Mantes-la-Jolie, et travaillent à Paris. Réunis en associations, ils ne reculent devant rien pour faire entendre leur ras-le-bol des retards (lire l'encadré).
Il y a quelques semaines, des abonnés du TGV ont obtenu un dédommagement de la SNCF après s'être fédérés entre lignes. Depuis, l'idée que l'union fait la force fait son chemin. Jeudi, quatre associations manifestaient de concert. «Les usagers n'ont pas de mode d'action institutionnalisé, donc ils doivent être inventifs, explique Louis Gomez, président du comité des usagers de l'Ouest francilien. Ce type de rassemblement correspond à l'époque: on reste indépendant et on se retrouve sur certaines causes.»
Association d'associations
Mais la protestation star reste le refus de présenter son titre de transport. Une arme née dans les années 2000, souvent dégainée sur les lignes de Saint-Lazare. Et d'autres, comme Paris-Nevers, où les voyageurs font la «grève du contrôle» depuis deux mois. «La SNCF riposte avec des contrôles musclés à quai, soupire Alexandre Blandin, de l'Association Nivernais-Berry des usagers du train. Mais la dernière fois, nous avons réussi à le stopper en nous regroupant.»
La SNCF a en effet du mal à réagir face à cette contestation organisée. «Il y a de plus en plus de rencontres entre cheminots et usagers, ajoute Jean-Claude Delarue, président de la Fédération des usagers des transports. Ces derniers limitent les contrôles dissuasifs.» «On travaille avec les associations depuis quatre ou cinq ans, confirme Eric Bezou, de SUD-Rail. Nous aussi nous souffrons de la dégradation du service. Il y a un an, nous avions associé les usagers à notre anniversaire de la fermeture de Saint-Lazare. Et aujourd'hui, nous les soutenons.»
Hélène Colau
Retards
Les usagers ont compté 137h de retards en 2010, sur deux lignes. Ils dénoncent les conditions de voyage, dans des trains parfois non chauffés, sans toilettes. Ils demandent une indemnisation.
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jeudi 3 février 2011
Photos de l'opération Meuh 2... Le retour ! Plus reportage de BFM TV
Comme prévu, l'"Opération Meuh 2... Le retour" c'est déroulé ce matin à Paris Saint Lazare. Ce fut un véritable succès, car alors que nous attendions environs 2000 personnes, nous les avons dépassé ! Il faut dire que le train n° 850042 en provenance de Oissel, et devant arriver normalement à Paris-Saint-Lazare à 8H08, avait 20 minutes de retard ! De ce fait, les usagers du train suivant ont profité du retard pour prendre le train n° 850042. Il y avait donc 2 trains en un. Inutile de vous dire qu'il était bondé ! Un bel exemple pour la presse qui attendait à Paris Saint Lazare ! Voici quelques photos de cette opération.
Plusieurs médias étaient présent, dont BFM TV et France 3 Ile de France. Voici ci-dessous 2 reportages de BFM TV :
D'autre vidéos et articles de journaux seront publiés plus tard.
Retrouvez le compte rendu de notre action en cliquant sur ce lien : http://usagersgares.blogspot.com/2011/02/forte-mobilisation-et-succes-de.html
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jeudi 27 janvier 2011
Reportage My-Tivi.fr
My-Tivi.fr, la télé locale de la Vallée de Seine sur Internet, a interviewé Louis Gomez, président du Comité, sur la grève de présentation des titres de transport entamée cette semaine par les associations Bueil à toute Vap'Eure, les Usagers de la Gare SNCF de Bernay (UGB), Vernon Train de Vie, et le Comité. Découvrez l'interview ci-dessous.
Retrouvez toute l'actualité du mantois sur My-Tivi.fr
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mercredi 26 janvier 2011
Article du Courrier de Mantes du 26 janvier 2011
SNCF : les usagers relancent la grève du billet
L'année commence mal pour le comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Mantes-la-Jolie et Bréval. Certes. parmi les douze "lignes malades" identifiées par la SNCF sur tout le territoire, figure l'axe Paris-Caen (le Courrier y reviendra). Mais le comité des usagers a fait ses comptes, particulièrement précis: "Après une année 2010 aussi calamiteuse que l'année 2009, et après avoir subi 97 heures et 18 minutes de retard, l'exaspération des usagers de notre ligne est à son comble."
Le comité des usagers adresse une "lettre ouverte" au président de la SNCF, dont le ton dit assez bien la colère de ses animateurs : "Lors de votre nomination (..) en février 2008, vous aviez exprimé la volonté de privilégier ce que vous aviez appelé "les trains du quotidien". Trois ans plus tard, votre bilan est médiocre." Entre autres revendications il lui demande de convoquer d'urgence une réunion à la gare Saint-Lazare avec les associations d'usagers.
En attendant, le comité relance la grève de présentation des titres de transport, un mode d'action qui avait déjà remporté un certain succès début 2009. Il appelle "tous les usagers à le rejoindre et à exprimer leur colère." Cette grève, précise le comité, doit être menée en groupe "et non pas isolément, en ayant bien à l'esprit que ce mouvement spontané" expose le gréviste à un risque de verbalisation.
Le comité recommande aux usagers, en dépit de leur légitime colère, de "rester extrêmement courtois avec les contrôleurs et d'engager spontanément une discussion sur les raisons de notre mouvement". Cette fraternisation usagers-cherninots est, parait-il particulièrement redoutée par la direction de la SNCF.
C.C
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L'année commence mal pour le comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Mantes-la-Jolie et Bréval. Certes. parmi les douze "lignes malades" identifiées par la SNCF sur tout le territoire, figure l'axe Paris-Caen (le Courrier y reviendra). Mais le comité des usagers a fait ses comptes, particulièrement précis: "Après une année 2010 aussi calamiteuse que l'année 2009, et après avoir subi 97 heures et 18 minutes de retard, l'exaspération des usagers de notre ligne est à son comble."
Le comité des usagers adresse une "lettre ouverte" au président de la SNCF, dont le ton dit assez bien la colère de ses animateurs : "Lors de votre nomination (..) en février 2008, vous aviez exprimé la volonté de privilégier ce que vous aviez appelé "les trains du quotidien". Trois ans plus tard, votre bilan est médiocre." Entre autres revendications il lui demande de convoquer d'urgence une réunion à la gare Saint-Lazare avec les associations d'usagers.
En attendant, le comité relance la grève de présentation des titres de transport, un mode d'action qui avait déjà remporté un certain succès début 2009. Il appelle "tous les usagers à le rejoindre et à exprimer leur colère." Cette grève, précise le comité, doit être menée en groupe "et non pas isolément, en ayant bien à l'esprit que ce mouvement spontané" expose le gréviste à un risque de verbalisation.
Le comité recommande aux usagers, en dépit de leur légitime colère, de "rester extrêmement courtois avec les contrôleurs et d'engager spontanément une discussion sur les raisons de notre mouvement". Cette fraternisation usagers-cherninots est, parait-il particulièrement redoutée par la direction de la SNCF.
C.C
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Article du Parisien du 25 janvier 2011
RAMBOUILLET - MANTES - BONNIERES
Les voyageurs de la SNCF font la grève des titres de transport
Le ton monte d’un cran chez les voyageurs mécontents de la SNCF. Hier, les usagers des lignes Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie tout comme ceux de la ligne (TER) Paris-Montparnasse-Rambouillet ont décidé de ne pas présenter leurs titres de transport pour protester contre les retards répétés, les trains annulés ou encore les quais surchargés au petit matin.
« L’exaspération des usagers de notre ligne est à son comble », dénoncent les membres du Comité des usagers de la ligne Bonnières-Mantes-Paris qui, hier matin, ont subi un énième retard. « Nous demandons aux usagers de rester extrêmement courtois envers les contrôleurs et d’engager spontanément une discussion avec eux sur les raisons de notre mouvement », détaille le comité dans un mail adressé aux habitués de cette ligne.
Depuis trois ans, les conditions de transport se dégradent
Julien Reygner, de l'association de défense des clients et usagers de la ligne Paris-Chartres-Nogent-Le Mans (ADULPCM)
A Rambouillet, la colère est presque palpable. « Depuis trois ans, les conditions de transport se dégradent. Rien qu’en décembre, nous avons noté que seuls 36% des trains étaient ponctuels aux heures de pointe, soit 224 heures de retard cumulé et 88 trains supprimés, explique Julien Reygner, vice-président de l’Association de défense des clients et usagers de la ligne Paris-Chartres-Nogent-Le Mans (ADULPCM). Pour janvier, nous en sommes à 30 trains annulés et 80 heures de retard cumulé. »
Sans compter la faible capacité d’accueil des trains. « Quand le train arrive surchargé à Rambouillet et qu’il y a 250 à 300 personnes sur le quai, c’est l’horreur. Les gens crient, se bousculent, jouent des coudes pour pouvoir monter. La solution est alors d’attendre un quart d’heure en espérant que le train suivant soit bien au rendez-vous. » Et l’annonce par le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, « d’un plan d’urgence pour les lignes malades » n’a guère convaincu les usagers. « C’est juste de la communication. Les moyens annoncés pour notre ligne étaient déjà programmés. De surcroît, il va nous falloir attendre deux ans », lâche Julien Reygner. Conscients de ces problèmes, les politiques se sont emparés du dossier. Gérard Larcher, le maire (UMP) de Rambouillet et président du Sénat, a écrit à deux reprises, le 23 novembre et le 6 décembre, au PDG de la SNCF. Anny Poursinoff, la députée Europe Ecologie, doit poser une question à l’Assemblée nationale le 3 février sur ce sujet. A Fontenay-le-Fleury, face aux dysfonctionnements de la ligne Paris-Montparnasse-Plaisir, Jean-Jacques Lasserre, le maire (UMP), vient d’écrire à la SNCF et au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) pour « que chaque acteur prenne ses responsabilités pour assurer le service public auquel chaque citoyen peut prétendre ».
V.B M.G et F.X.C
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Les voyageurs de la SNCF font la grève des titres de transport
Le ton monte d’un cran chez les voyageurs mécontents de la SNCF. Hier, les usagers des lignes Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie tout comme ceux de la ligne (TER) Paris-Montparnasse-Rambouillet ont décidé de ne pas présenter leurs titres de transport pour protester contre les retards répétés, les trains annulés ou encore les quais surchargés au petit matin.
« L’exaspération des usagers de notre ligne est à son comble », dénoncent les membres du Comité des usagers de la ligne Bonnières-Mantes-Paris qui, hier matin, ont subi un énième retard. « Nous demandons aux usagers de rester extrêmement courtois envers les contrôleurs et d’engager spontanément une discussion avec eux sur les raisons de notre mouvement », détaille le comité dans un mail adressé aux habitués de cette ligne.
Depuis trois ans, les conditions de transport se dégradent
Julien Reygner, de l'association de défense des clients et usagers de la ligne Paris-Chartres-Nogent-Le Mans (ADULPCM)
A Rambouillet, la colère est presque palpable. « Depuis trois ans, les conditions de transport se dégradent. Rien qu’en décembre, nous avons noté que seuls 36% des trains étaient ponctuels aux heures de pointe, soit 224 heures de retard cumulé et 88 trains supprimés, explique Julien Reygner, vice-président de l’Association de défense des clients et usagers de la ligne Paris-Chartres-Nogent-Le Mans (ADULPCM). Pour janvier, nous en sommes à 30 trains annulés et 80 heures de retard cumulé. »
Sans compter la faible capacité d’accueil des trains. « Quand le train arrive surchargé à Rambouillet et qu’il y a 250 à 300 personnes sur le quai, c’est l’horreur. Les gens crient, se bousculent, jouent des coudes pour pouvoir monter. La solution est alors d’attendre un quart d’heure en espérant que le train suivant soit bien au rendez-vous. » Et l’annonce par le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, « d’un plan d’urgence pour les lignes malades » n’a guère convaincu les usagers. « C’est juste de la communication. Les moyens annoncés pour notre ligne étaient déjà programmés. De surcroît, il va nous falloir attendre deux ans », lâche Julien Reygner. Conscients de ces problèmes, les politiques se sont emparés du dossier. Gérard Larcher, le maire (UMP) de Rambouillet et président du Sénat, a écrit à deux reprises, le 23 novembre et le 6 décembre, au PDG de la SNCF. Anny Poursinoff, la députée Europe Ecologie, doit poser une question à l’Assemblée nationale le 3 février sur ce sujet. A Fontenay-le-Fleury, face aux dysfonctionnements de la ligne Paris-Montparnasse-Plaisir, Jean-Jacques Lasserre, le maire (UMP), vient d’écrire à la SNCF et au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) pour « que chaque acteur prenne ses responsabilités pour assurer le service public auquel chaque citoyen peut prétendre ».
V.B M.G et F.X.C
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lundi 20 septembre 2010
Découvrez le nouvel espace vidéo du blog usagersgares
Le Comité des usagers de l'ouest francilien présente son nouvel espace vidéo : VIDEO.USAGERS.SNCF
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vendredi 30 avril 2010
Article du Journal Du Dimanche du 25 avril 2010
Paris-Mantes, l'insécurité ordinaire
Réputée "dangereuse" certains jours, la ligne J de la SNCF a dû recevoir des renforts. Usagers, médiateurs et contrôleurs témoignent.
Samedi soir, gare Saint-Lazare, dans l’avant-dernier wagon du Paris-Mantes de 20 h 20. Joss, vendeuse dans un magasin de chaussures du 16e, y retrouve d’autres habitués. Ils voyagent ensemble. Joss plaisante avec Awa, Hervé, Sophie et Rosana, tous employés dans des boutiques parisiennes. Parfois, ils sont douze à se serrer sur deux carrés de quatre places. "En groupe, on fait la force", dit Joss, qui emprunte cette ligne depuis neuf ans. "Nous sommes fatigués, irritables, et on n’a pas envie que l’on nous nargue avec de la musique à fond ou de la fumée de shit." Hervé a déjà été racketté une fois, les femmes ont été agressées verbalement plusieurs fois. Joss choisit de partir le soir, pour prendre un train direct : c’est plus rapide et plus sûr. Car les trains omnibus des lignes Saint-Lazare-Mantes par Poissy et Conflans sont jugés "dangereux" le mercredi, le samedi et pendant les vacances scolaires par les syndicats de cheminots. "C’est le Far West dans certains trains du week-end", reconnaît Philippe Guiter, conducteur et secrétaire fédéral de SUD-Rail.
Le 13 mars dernier, un groupe de sept contrôleurs était pris à partie par des voyageurs juste après la gare de Mantes. C’était un samedi après-midi. Contrôlé, un passager de 23 ans sans ticket s’énerve, sort un couteau et rameute d’autres jeunes. Les agents de la SNCF se retrouvent face à une trentaine de personnes qui veulent en découdre. Deux contrôleurs ont les mains lacérées de coups de couteau, trois autres sont frappés. La station suivante, la police intervient et arrête plusieurs personnes. L’auteur des coups de couteau sera condamné en comparution immédiate à deux ans de prison ferme. Les contrôleurs sont en arrêt maladie.
Les CRS opèrent sur des portions jugées sensibles
Un mois après cet incident violent, deux compagnies de CRS sont en renfort sur le secteur. Elles opèrent sur des "zones", des portions de trajet ciblées comme sensibles : Mantes, Les Mureaux, Conflans, Houilles, Chanteloup-les-Vignes… Les contrôleurs agissent en liaison avec la police ou la « Suge », le service de surveillance générale de la SNCF. Mais ce dispositif est temporaire. Il prendra fin dans quelques semaines. Mercredi dernier, c’est précisément en gare de Houilles que le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé son « plan national de sécurisation des transports », qui comprend un déploiement de la vidéosurveillance. Sur les 89 gares de la zone Paris-Saint-Lazare, la moitié est déjà équipée de caméras.
Le directeur du Transilien de Paris-Saint-Lazare, Guillaume Ancel, souligne que les "agressions avec acte de violence sont stables", de l’ordre d’une quarantaine en 2008 et en 2009. Pour un trafic de 230.000 voyageurs par jour sur la ligne J, la moitié du trafic de tout Saint-Lazare. Pour les syndicats, le bilan est différent : « On juge qu’il y a une dégradation depuis quelques mois », affirme Pascal Blondiaux, secrétaire régional CFDT. Sa confédération dénombre bien une quarantaine d’agressions physiques d’agents sur Paris-Saint-Lazare en 2009, mais en déplore une dizaine pour les contrôleurs et trois pour les conducteurs sur les seuls trois premiers mois de 2010. "Sans compter les agressions verbales, les insultes, les crachats, en hausse exponentielle. Sur cette ligne, il y a une volonté de s’en prendre à toute personne qui symbolise l’autorité."
Tous les ans, 2.000 alarmes tirées, dont 80 % sont de la malveillance
Sur la ligne J, les violences dues à des bandes "se développent depuis six mois", estime Olivier Gendron, de la CGT. Le 3 avril, une bande d’Achères se rendant à la Défense est interceptée à Houilles : douze personnes armées de béquilles et de matraques sont arrêtées. Le 8 avril, en gare des Mureaux, autre arrestation de sept jeunes par la BAC. Lundi 19, trois jeunes sont arrêtés à Mantes après la brutale agression d’un passager sur un omnibus Paris-Mantes.
Au phénomène des bandes s’ajoute le ras-le-bol des usagers. "C’est tendu, ajoute Olivier Gendron, les gens en ont marre. Les retards leur pourrissent la vie et c’est le cheminot qui “mange”." Un contrôleur de Mantes en « mission de visibilité » avec quatre collègues – l’équipe observe mais ne contrôle pas – témoigne : "Même les cols blancs sont susceptibles de péter les plombs. Un collègue a reçu un coup de tête d’un homme de 50 ans pour l’avoir heurté sans le faire exprès avec son sac de contrôleur. Il n’y a pas une journée sans altercation."
Musique à fond sur le téléphone portable, fumée de cigarette, insultes… Les incivilités nourrissent ce climat de malaise. Jessica, 22 ans, étudiante, prend le Paris-Mantes régulièrement le week-end pour voir sa famille et assure pouvoir « compter sur les doigts de la main les fois où ça s’est bien passé ». Elle n’a jamais été agressée physiquement, mais vit mal les menaces, les intimidations du style « je vais revenir avec ma bande, tu vas voir ». Les 2.000 tirages d’alarme annuels – à 80 % de la malveillance, et à 20 % des appels de détresse – retardent les rames et exaspèrent les voyageurs. Les tags sur les trains et les bâtiments ont cependant diminué de 60 % en 2009, grâce à la mise en place de capteurs qui signalent toute intrusion dans les hangars.
Une quarantaine de médiateurs travaillant pour une association sont aussi présents sur les trains de la ligne J, lors des sorties de jeunes vers Paris et au retour, pour discuter avec eux, essayer de calmer le jeu. Et Didier Durand, agent SNCF chargé de la prévention dans les établissements scolaires, intervient devant les élèves, du primaire au lycée. Jeux de rôle, petits films sur lesquels les jeunes sont appelés à réagir, visite de gares. "Nous sommes un frein aux incivilités, pas un coup de baguette magique." Depuis peu, il doit faire face à des vidéos postées sur Internet : des défis montrant des jeunes montant sur les toits de train. "On leur explique que s’ils veulent faire pareil, ils se tuent à coup sûr."
Louis Gomez, habitant à Bonnières et président du Comité des usagers de l'ouest francilien, se dit favorable à cette médiation-prévention. Cette "réhumanisation" passe aussi par le retour d’agents dans les gares, qui, selon lui, "sont fermées à certaines heures". Louis Gomez estime, que "la première attente des usagers, c’est l’amélioration de la régularité, des trains moins sales et une meilleure information. L’usager se sent méprisé. Nous demandons un plan d’urgence pour Saint-Lazare." Ces douze derniers mois, la délinquance est en hausse de 2,17 % sur l’ensemble des réseaux ferrés d’Ile-de-France, selon le ministère de l’Intérieur.
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Réputée "dangereuse" certains jours, la ligne J de la SNCF a dû recevoir des renforts. Usagers, médiateurs et contrôleurs témoignent.
Samedi soir, gare Saint-Lazare, dans l’avant-dernier wagon du Paris-Mantes de 20 h 20. Joss, vendeuse dans un magasin de chaussures du 16e, y retrouve d’autres habitués. Ils voyagent ensemble. Joss plaisante avec Awa, Hervé, Sophie et Rosana, tous employés dans des boutiques parisiennes. Parfois, ils sont douze à se serrer sur deux carrés de quatre places. "En groupe, on fait la force", dit Joss, qui emprunte cette ligne depuis neuf ans. "Nous sommes fatigués, irritables, et on n’a pas envie que l’on nous nargue avec de la musique à fond ou de la fumée de shit." Hervé a déjà été racketté une fois, les femmes ont été agressées verbalement plusieurs fois. Joss choisit de partir le soir, pour prendre un train direct : c’est plus rapide et plus sûr. Car les trains omnibus des lignes Saint-Lazare-Mantes par Poissy et Conflans sont jugés "dangereux" le mercredi, le samedi et pendant les vacances scolaires par les syndicats de cheminots. "C’est le Far West dans certains trains du week-end", reconnaît Philippe Guiter, conducteur et secrétaire fédéral de SUD-Rail.
Le 13 mars dernier, un groupe de sept contrôleurs était pris à partie par des voyageurs juste après la gare de Mantes. C’était un samedi après-midi. Contrôlé, un passager de 23 ans sans ticket s’énerve, sort un couteau et rameute d’autres jeunes. Les agents de la SNCF se retrouvent face à une trentaine de personnes qui veulent en découdre. Deux contrôleurs ont les mains lacérées de coups de couteau, trois autres sont frappés. La station suivante, la police intervient et arrête plusieurs personnes. L’auteur des coups de couteau sera condamné en comparution immédiate à deux ans de prison ferme. Les contrôleurs sont en arrêt maladie.
Les CRS opèrent sur des portions jugées sensibles
Un mois après cet incident violent, deux compagnies de CRS sont en renfort sur le secteur. Elles opèrent sur des "zones", des portions de trajet ciblées comme sensibles : Mantes, Les Mureaux, Conflans, Houilles, Chanteloup-les-Vignes… Les contrôleurs agissent en liaison avec la police ou la « Suge », le service de surveillance générale de la SNCF. Mais ce dispositif est temporaire. Il prendra fin dans quelques semaines. Mercredi dernier, c’est précisément en gare de Houilles que le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a annoncé son « plan national de sécurisation des transports », qui comprend un déploiement de la vidéosurveillance. Sur les 89 gares de la zone Paris-Saint-Lazare, la moitié est déjà équipée de caméras.
Le directeur du Transilien de Paris-Saint-Lazare, Guillaume Ancel, souligne que les "agressions avec acte de violence sont stables", de l’ordre d’une quarantaine en 2008 et en 2009. Pour un trafic de 230.000 voyageurs par jour sur la ligne J, la moitié du trafic de tout Saint-Lazare. Pour les syndicats, le bilan est différent : « On juge qu’il y a une dégradation depuis quelques mois », affirme Pascal Blondiaux, secrétaire régional CFDT. Sa confédération dénombre bien une quarantaine d’agressions physiques d’agents sur Paris-Saint-Lazare en 2009, mais en déplore une dizaine pour les contrôleurs et trois pour les conducteurs sur les seuls trois premiers mois de 2010. "Sans compter les agressions verbales, les insultes, les crachats, en hausse exponentielle. Sur cette ligne, il y a une volonté de s’en prendre à toute personne qui symbolise l’autorité."
Tous les ans, 2.000 alarmes tirées, dont 80 % sont de la malveillance
Sur la ligne J, les violences dues à des bandes "se développent depuis six mois", estime Olivier Gendron, de la CGT. Le 3 avril, une bande d’Achères se rendant à la Défense est interceptée à Houilles : douze personnes armées de béquilles et de matraques sont arrêtées. Le 8 avril, en gare des Mureaux, autre arrestation de sept jeunes par la BAC. Lundi 19, trois jeunes sont arrêtés à Mantes après la brutale agression d’un passager sur un omnibus Paris-Mantes.
Au phénomène des bandes s’ajoute le ras-le-bol des usagers. "C’est tendu, ajoute Olivier Gendron, les gens en ont marre. Les retards leur pourrissent la vie et c’est le cheminot qui “mange”." Un contrôleur de Mantes en « mission de visibilité » avec quatre collègues – l’équipe observe mais ne contrôle pas – témoigne : "Même les cols blancs sont susceptibles de péter les plombs. Un collègue a reçu un coup de tête d’un homme de 50 ans pour l’avoir heurté sans le faire exprès avec son sac de contrôleur. Il n’y a pas une journée sans altercation."
Musique à fond sur le téléphone portable, fumée de cigarette, insultes… Les incivilités nourrissent ce climat de malaise. Jessica, 22 ans, étudiante, prend le Paris-Mantes régulièrement le week-end pour voir sa famille et assure pouvoir « compter sur les doigts de la main les fois où ça s’est bien passé ». Elle n’a jamais été agressée physiquement, mais vit mal les menaces, les intimidations du style « je vais revenir avec ma bande, tu vas voir ». Les 2.000 tirages d’alarme annuels – à 80 % de la malveillance, et à 20 % des appels de détresse – retardent les rames et exaspèrent les voyageurs. Les tags sur les trains et les bâtiments ont cependant diminué de 60 % en 2009, grâce à la mise en place de capteurs qui signalent toute intrusion dans les hangars.
Une quarantaine de médiateurs travaillant pour une association sont aussi présents sur les trains de la ligne J, lors des sorties de jeunes vers Paris et au retour, pour discuter avec eux, essayer de calmer le jeu. Et Didier Durand, agent SNCF chargé de la prévention dans les établissements scolaires, intervient devant les élèves, du primaire au lycée. Jeux de rôle, petits films sur lesquels les jeunes sont appelés à réagir, visite de gares. "Nous sommes un frein aux incivilités, pas un coup de baguette magique." Depuis peu, il doit faire face à des vidéos postées sur Internet : des défis montrant des jeunes montant sur les toits de train. "On leur explique que s’ils veulent faire pareil, ils se tuent à coup sûr."
Louis Gomez, habitant à Bonnières et président du Comité des usagers de l'ouest francilien, se dit favorable à cette médiation-prévention. Cette "réhumanisation" passe aussi par le retour d’agents dans les gares, qui, selon lui, "sont fermées à certaines heures". Louis Gomez estime, que "la première attente des usagers, c’est l’amélioration de la régularité, des trains moins sales et une meilleure information. L’usager se sent méprisé. Nous demandons un plan d’urgence pour Saint-Lazare." Ces douze derniers mois, la délinquance est en hausse de 2,17 % sur l’ensemble des réseaux ferrés d’Ile-de-France, selon le ministère de l’Intérieur.
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Emission radio "La BAC" du 23 mars 2010 sur LFM : la sécurité dans les transports
Dix jours après l'agression de 5 contrôleurs en gare de Villennes sur seine à bord d'un train Transilien, qui avait conduit à un mouvement spontané le dimanche 14 mars, LFM, la nouvelle radio de Mantes la Jolie a décidé de consacrer une de ces émissions aux problèmes de sécurité dans les transports, notamment sur les lignes Paris Mantes via Poissy et via Conflans Sainte Honorine. Etaient conviés à cette émission : Laetitia, contrôleuse SNCF, mesdames Bermont et Barbier du Comité d'Usagers de la Rive Droite, et Franck Menant, membre du Comité d'usagers de l'ouest francilien, et responsable de la gare de Bréval. Nous vous proposons de découvrir l'émission ci-dessous.
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Article du Courrier de Mantes du 17 mars 2010
Les usagers SNCF du Mantois meuglent leur colère
Les voyageurs de la ligne Oissel-Paris ont organisé une manifestation pacifique à leur descente de train à Paris.
8 h O8 jeudi dernier. Le transilien en provenance de Oissel et desservant les gares de Bonnières, Rosny-sur-Seine et Mantes la Jolie entre en gare de Paris-Saint-Lazare. A l'ouverture des portes, les rames déversent sur les quais des centaines de voyageurs. La plupart arbore des masques de vache. L'idée ? Montrer et faire entendre leur colère à la direction de la SNCF lors de ce happening un peu particulier, organisé par quatre associations d'usagers du Mantois.
C'est donc quasiment un millier de voyageurs qui descendent du train en meuglant. « Nous avons souhaité par cette opération pacifique montrer notre ras-le-bol. Nous sommes tous les jours transportés comme du bétail », évoque Louis Gomez du comité des usagers de l'ouest francilien. Ses arguments, il les déballe avec force : « Nous voyageons dans des conditions inacceptables. Depuis 5 ans, nous assistons à une aggravation des conditions. Cette ligne est aujourd'hui complètement saturée et nous ne pouvons plus continuer comme ça » , poursuit Louis Gomez.
Le trajet vers Paris devient un véritable enfer. Les voyageurs qui montent dans les rames au départ du train occupent les places assises, mais à chaque arrêt, les rames deviennent trop petites pour contenir le flot de voyageurs. Résultat, les travailleurs parisiens sont entassés comme dans le métro à l'heure de pointe. Sans parler des retards qui sont récurrents. « Nous essayons de soumettre des propositions à la SNCF, mais pour faire avancer les choses, nous souhaitons avoir un seul interlocuteur pour la ligne. Cela faciliterait le dialogue », explique Louis Gomez.
Une voyageuse accuse
« Aujourd'hui, j'accuse la SNCF d'être fautive du grand stress des usagers, qui peuvent en plus de perdre leur crédibilité auprès de leurs employeurs à cause de retards répétitifs et de fatigue supplémentaire ». Ces quelques mots figurent en conclusion d'une lettre rédigée par Nathalie Lesieur, une usagères excédé après avoir fait le voyage de trop dans des conditions plus que douteuses. « Il existe une nouvelle mode de pratique, détaille-t-elle dans son courrier adressé au service Relations clients de la SNCF : le raccourcissement de la longueur des trains. Résultat, les trains arrivent à Mantes la Jolie bondés et nous sommes obligés de voyager debout et pratiquement aussi serrés que dans les métros, mais pour 40 minutes de trajet environs ». Selon ses dires, « le manège » se reproduit le soir au départ de Saint-Lazare. « Si nous ne sommes pas les premiers à monter dans la rame, nous restons en otage sur le quai car il n'y a plus de place et nous sommes contraints de prendre le train suivant ». Un train qui ne part souvent que 20 minutes après. Elle rappelle également que pendant la période de grand froid, les usagers ont été habitués « à voyager sans chauffage, cette option étant apparemment inexistante ou défectueuse dans ces fameuses rames neuves et confortables que la SNCF coupe en deux pour obtenir plus de train à faire rouler »...
« Avant que l'exaspération des usagers devienne un jour débordante », Nathalie Lesieur demande, au terme de son courrier revendicateur à la SNCF « d'assurer son rôle de service public et d'améliorer au plus vite les conditions de voyage de ses clients, obligés de prendre quotidiennement le train pour se rendre à leur travail ». Sera-t-elle entendue ?
Céline Evain
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Les voyageurs de la ligne Oissel-Paris ont organisé une manifestation pacifique à leur descente de train à Paris.
8 h O8 jeudi dernier. Le transilien en provenance de Oissel et desservant les gares de Bonnières, Rosny-sur-Seine et Mantes la Jolie entre en gare de Paris-Saint-Lazare. A l'ouverture des portes, les rames déversent sur les quais des centaines de voyageurs. La plupart arbore des masques de vache. L'idée ? Montrer et faire entendre leur colère à la direction de la SNCF lors de ce happening un peu particulier, organisé par quatre associations d'usagers du Mantois.
C'est donc quasiment un millier de voyageurs qui descendent du train en meuglant. « Nous avons souhaité par cette opération pacifique montrer notre ras-le-bol. Nous sommes tous les jours transportés comme du bétail », évoque Louis Gomez du comité des usagers de l'ouest francilien. Ses arguments, il les déballe avec force : « Nous voyageons dans des conditions inacceptables. Depuis 5 ans, nous assistons à une aggravation des conditions. Cette ligne est aujourd'hui complètement saturée et nous ne pouvons plus continuer comme ça » , poursuit Louis Gomez.
Le trajet vers Paris devient un véritable enfer. Les voyageurs qui montent dans les rames au départ du train occupent les places assises, mais à chaque arrêt, les rames deviennent trop petites pour contenir le flot de voyageurs. Résultat, les travailleurs parisiens sont entassés comme dans le métro à l'heure de pointe. Sans parler des retards qui sont récurrents. « Nous essayons de soumettre des propositions à la SNCF, mais pour faire avancer les choses, nous souhaitons avoir un seul interlocuteur pour la ligne. Cela faciliterait le dialogue », explique Louis Gomez.
Une voyageuse accuse
« Aujourd'hui, j'accuse la SNCF d'être fautive du grand stress des usagers, qui peuvent en plus de perdre leur crédibilité auprès de leurs employeurs à cause de retards répétitifs et de fatigue supplémentaire ». Ces quelques mots figurent en conclusion d'une lettre rédigée par Nathalie Lesieur, une usagères excédé après avoir fait le voyage de trop dans des conditions plus que douteuses. « Il existe une nouvelle mode de pratique, détaille-t-elle dans son courrier adressé au service Relations clients de la SNCF : le raccourcissement de la longueur des trains. Résultat, les trains arrivent à Mantes la Jolie bondés et nous sommes obligés de voyager debout et pratiquement aussi serrés que dans les métros, mais pour 40 minutes de trajet environs ». Selon ses dires, « le manège » se reproduit le soir au départ de Saint-Lazare. « Si nous ne sommes pas les premiers à monter dans la rame, nous restons en otage sur le quai car il n'y a plus de place et nous sommes contraints de prendre le train suivant ». Un train qui ne part souvent que 20 minutes après. Elle rappelle également que pendant la période de grand froid, les usagers ont été habitués « à voyager sans chauffage, cette option étant apparemment inexistante ou défectueuse dans ces fameuses rames neuves et confortables que la SNCF coupe en deux pour obtenir plus de train à faire rouler »...
« Avant que l'exaspération des usagers devienne un jour débordante », Nathalie Lesieur demande, au terme de son courrier revendicateur à la SNCF « d'assurer son rôle de service public et d'améliorer au plus vite les conditions de voyage de ses clients, obligés de prendre quotidiennement le train pour se rendre à leur travail ». Sera-t-elle entendue ?
Céline Evain
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vendredi 12 mars 2010
Reportage France 3 Haute-Normandie sur l'opération MEUH!
Extrait du journal télévisé de France 3 Haute-Normandie du jeudi 11 mars 2010, relatif à l'opération Meuh organisée par l'AAU-PSL.
Images cFrance 3 Normandie - A la Une des journaux 12/13 et 19/20
Vidéo envoyée par vernontraindevie.
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Images cFrance 3 Normandie - A la Une des journaux 12/13 et 19/20
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Article du journal gratuit Métro du vendredi 12 mars 2010
Des Trains bétaillères
Plusieurs centaines de voyageurs de la ligne Rouen-Vernon-Mantes-Paris-Saint-Lazare ont débarqué hier matin de leur train, affublés de masques de vache, à l'initiative de quatre associations d'usagers, pour dénoncer la dégradation de leur ligne. Elles demandent à la SNCF de déconnecter le trafic de grande banlieue de celui des grandes lignes, une meilleure information et une meilleure gestion des incidents. Selon elles, la ligne, qui voit passer chaque jour 50 000 personnes, a cumulé sur un an 72 trains supprimés, 346 retards et 116 heures et 28 minutes de retard.
Retrouvez notre reportage à la gare Saint-Lazare. (Voir ci-dessous).
Usagers de Saint-Lazare: "Nous ne sommes pas du bétail"
Des centaines de voyageurs de la ligne Rouen-Vernon-Mantes-Paris ont débarqué ce matin sur le quai, affublés de masques de vache pour dénoncer leurs conditions de transport.
Paris Saint-Lazare, 8h08, ce matin. Un train surchargé en provenance de Rouen via Mantes déverse ses passagers. Un bon millier de personnes qui, ce matin, ont presque toutes revêtu un masque de vache et avancent sur le quai en beuglant joyeusement de concert.
Ces usagers, qui viennent de Rouen, de Vernon ou encore de Mantes-la-Jolie, apprécient tout particulièrement l'opération concoctée par quatre associations de voyageurs d'Ile-de-France et de Haute Normandie regroupées dans l'Assemblée des associations d'usagers de Paris-Saint-Lazare. Sur les pancartes brandies, on peut lire "Usagers de Paris-Saint-Lazare en colère", "Nous ne sommes pas du bétail" ou encore "Vernon à 45 minutes de Paris, c'est possible".
Par cette opération pacifique, les associations veulent alerter une fois de plus la SNCF sur la dégradation continue de leurs conditions de transport sur cette ligne fréquentée chaque jour par 50.000 voyageurs. "En cinq ans d'observation de cette ligne, on se rend compte que les créneaux où la situation est correcte sont de plus en plus courts, tempête Louis Gomez, président du Comité des usagers de l'ouest francilien. Le matériel et les infrastructures sont vétustes, la ligne saturée, et il suffit qu'un train soit en retard pour qu'il y ait un effet boule de neige. L'investissement a trente ans de retard et il n'y a eu aucune anticipation".
Sur un an, le comité de Mantes a ainsi dénombré 72 trains supprimés et 346 en retard, avec un cumul de 116 heures et 28 minutes de perdues. A Vernon, les retards cumulés pour chaque usager atteindraient 9h28 sur le seul mois de décembre et 5 heures en janvier.
Selon les associations, outre la vétusté et le manque de matériel roulant, le passage au cadencement et les arrêts supplémentaires dans les gares d'Ile-de-France depuis fin 2008 ont aggravé les retards.
"Nous faisons des propositions et des diagnostics mais la direction de la SNCF ne nous entend pas, poursuit Louis Gomez, qui réclame notamment un interlocuteur unique au sein de l'entreprise publique de Paris à Rouen. Le projet de prolongement du RER E jusqu'à Mantes, c'est très bien, mais c'est pour 2020. Que fait-on aujourd'hui ?"
Parmi leurs propositions, les usagers demandent à la SNCF de séparer le trafic banlieue du trafic grande ligne, une spécificité du réseau Saint-Lazare, avec la création d'une voie dédiée. Ils demandent aussi une meilleure gestion des incidents avec des trains et du personnel supplémentaires et une véritable information des usagers.
Tarifs injustes
"Quand on habite à Vernon, explique Nicolas Catteau, de l'association "Vernon Train de vie", on paye l'abonnement 220 euros par mois pour venir à Paris. Le trajet entre Vernon et l'Ile-de-France dure quelques minutes mais il coûte 80 euros en plus de la carte orange. A ce prix, nous avons des trains saturés, non chauffés et en retard."
Les usagers réclament une remise à plat entre les régions concernées des tarifs pratiqués entre Paris et Rouen. En Picardie, un pass a été instauré, permettant aux usagers travaillant à Paris de bénéficier d'une réduction sur leur abonnement.
Vincent Michelon
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Plusieurs centaines de voyageurs de la ligne Rouen-Vernon-Mantes-Paris-Saint-Lazare ont débarqué hier matin de leur train, affublés de masques de vache, à l'initiative de quatre associations d'usagers, pour dénoncer la dégradation de leur ligne. Elles demandent à la SNCF de déconnecter le trafic de grande banlieue de celui des grandes lignes, une meilleure information et une meilleure gestion des incidents. Selon elles, la ligne, qui voit passer chaque jour 50 000 personnes, a cumulé sur un an 72 trains supprimés, 346 retards et 116 heures et 28 minutes de retard.
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Usagers de Saint-Lazare: "Nous ne sommes pas du bétail"
Des centaines de voyageurs de la ligne Rouen-Vernon-Mantes-Paris ont débarqué ce matin sur le quai, affublés de masques de vache pour dénoncer leurs conditions de transport.
Paris Saint-Lazare, 8h08, ce matin. Un train surchargé en provenance de Rouen via Mantes déverse ses passagers. Un bon millier de personnes qui, ce matin, ont presque toutes revêtu un masque de vache et avancent sur le quai en beuglant joyeusement de concert.
Ces usagers, qui viennent de Rouen, de Vernon ou encore de Mantes-la-Jolie, apprécient tout particulièrement l'opération concoctée par quatre associations de voyageurs d'Ile-de-France et de Haute Normandie regroupées dans l'Assemblée des associations d'usagers de Paris-Saint-Lazare. Sur les pancartes brandies, on peut lire "Usagers de Paris-Saint-Lazare en colère", "Nous ne sommes pas du bétail" ou encore "Vernon à 45 minutes de Paris, c'est possible".
Par cette opération pacifique, les associations veulent alerter une fois de plus la SNCF sur la dégradation continue de leurs conditions de transport sur cette ligne fréquentée chaque jour par 50.000 voyageurs. "En cinq ans d'observation de cette ligne, on se rend compte que les créneaux où la situation est correcte sont de plus en plus courts, tempête Louis Gomez, président du Comité des usagers de l'ouest francilien. Le matériel et les infrastructures sont vétustes, la ligne saturée, et il suffit qu'un train soit en retard pour qu'il y ait un effet boule de neige. L'investissement a trente ans de retard et il n'y a eu aucune anticipation".
Sur un an, le comité de Mantes a ainsi dénombré 72 trains supprimés et 346 en retard, avec un cumul de 116 heures et 28 minutes de perdues. A Vernon, les retards cumulés pour chaque usager atteindraient 9h28 sur le seul mois de décembre et 5 heures en janvier.
Selon les associations, outre la vétusté et le manque de matériel roulant, le passage au cadencement et les arrêts supplémentaires dans les gares d'Ile-de-France depuis fin 2008 ont aggravé les retards.
"Nous faisons des propositions et des diagnostics mais la direction de la SNCF ne nous entend pas, poursuit Louis Gomez, qui réclame notamment un interlocuteur unique au sein de l'entreprise publique de Paris à Rouen. Le projet de prolongement du RER E jusqu'à Mantes, c'est très bien, mais c'est pour 2020. Que fait-on aujourd'hui ?"
Parmi leurs propositions, les usagers demandent à la SNCF de séparer le trafic banlieue du trafic grande ligne, une spécificité du réseau Saint-Lazare, avec la création d'une voie dédiée. Ils demandent aussi une meilleure gestion des incidents avec des trains et du personnel supplémentaires et une véritable information des usagers.
Tarifs injustes
"Quand on habite à Vernon, explique Nicolas Catteau, de l'association "Vernon Train de vie", on paye l'abonnement 220 euros par mois pour venir à Paris. Le trajet entre Vernon et l'Ile-de-France dure quelques minutes mais il coûte 80 euros en plus de la carte orange. A ce prix, nous avons des trains saturés, non chauffés et en retard."
Les usagers réclament une remise à plat entre les régions concernées des tarifs pratiqués entre Paris et Rouen. En Picardie, un pass a été instauré, permettant aux usagers travaillant à Paris de bénéficier d'une réduction sur leur abonnement.
Vincent Michelon
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Article du Parisien du 12 mars 2010
Les usagers du Mantes-Paris déguisés en vache
C'est un troupeau de bétail que transportait, hier matin, le train de 7 h 33 reliant Mantes-la-Jolie (Yvelines) à Paris. Pour protester contre les conditions de transport dans ce que certains appellent des «bétaillères », des associations d'usagers de la SNCF ont distribué près de mille masque de vache aux passagers. A leur descente du train, à Saint-Lazare, certains d'entre eux ont même meuglé pour imiter l'animal. «Les voyageurs ont joué le jeu, témoigne Louis Gomez, du comité des usagers des gares de Bonnières et de Mantes-la-Jolie. Cela montre bien que, contrairement à ce que dit la SNCF, il existe un réel mécontentement du public. »
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C'est un troupeau de bétail que transportait, hier matin, le train de 7 h 33 reliant Mantes-la-Jolie (Yvelines) à Paris. Pour protester contre les conditions de transport dans ce que certains appellent des «bétaillères », des associations d'usagers de la SNCF ont distribué près de mille masque de vache aux passagers. A leur descente du train, à Saint-Lazare, certains d'entre eux ont même meuglé pour imiter l'animal. «Les voyageurs ont joué le jeu, témoigne Louis Gomez, du comité des usagers des gares de Bonnières et de Mantes-la-Jolie. Cela montre bien que, contrairement à ce que dit la SNCF, il existe un réel mécontentement du public. »
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